Le thème de l’individu et de ses structures d’appartenance éveille et questionne autour de la notion de liberté. Si nous évoluons et sommes le produit d’un environnement naturel et d’un environnement social, comment ne pas être déterminés par eux ?
Catégorie : Numéro 1 12/2016
Le premier numéro de la Revue Européenne de coaching mène une réflexion sur les conditions de possibilité du coaching en proposant un ensemble de contributions de philosophes, sociologues, juristes, de spécialistes des sciences cognitivo-comportementales, et plus généralement des Sciences Humaines et Sociales, portant sur l’individu, sa place dans la société et dans les organisations, son autonomie, sa responsabilité inaliénable et ses possibilités d’émancipation.
Dans cet article, nous voudrions mettre à jour les présupposés qui nous amèneraient à l’impasse du bien-être comme instrument d’aliénation, tel qu’il est pensé par Spicer et Cederström et envisager la question du bien-être sous un angle différent.
Nous verrons que l’évolution de la place et de la figure de l’individu au sein de l’organisation est directement liée à l’évolution conjointe des théories de la rationalité et de l’organisation.
Alasdair MacIntyre pense que seuls des changements organisationnels et culturels seraient à même de créer des conditions possibles de décision éthique dans le monde des affaires. Dès lors, comme nous le verrons, son cadre de pensée ne peut nous fournir une voie pour penser l’éthique des affaires et nous plonge dans des dilemmes et contradictions inextricables.
La RSE en tant qu’approche stratégique en interpellant l’entreprise dans sa globalité, son identité et sa relation au monde, entraînerait ses composantes humaines dans une dynamique de questionnement, de dialogue et d’actions favorable à une adaptation permanente. Elle constituerait, ainsi, un facteur de résilience organisationnelle.
« Deviens celui que tu es »
Au-delà de son aspect paradoxal, nous verrons que la maxime « Deviens celui que tu es » prend tout son sens chez Nietzsche dès lors qu’elle est comprise à l’aune d’une philosophie qui met en valeur le corps humain, et, par là, la santé.
Cet article cherchera à rendre compte de l’articulation de certains concepts centraux de la pensée de Deleuze en tant qu’ils peuvent éclairer différentes problématiques rencontrées dans l’accompagnement à l’heure d’internet et de la post modernité.
Les contributeurs du Numéro 1
Les cinq auteurs sont philosophes, sociologues, coachs ou encore juristes.