Le coaching est régulièrement critiqué par des chercheurs en sciences sociales, sociologues et psychologues notamment. L’écoute attentive de ces critiques donne des orientations intéressantes pour penser et pratiquer le coaching.
Catégorie : Numéro 6 05/2018
Neurosciences, cognition et accompagnement
Cet article a pour objectif de revenir sur la conception réductionniste neuroscientifique du Moi conscient. Nous la formulerons dans un cadre philosophique, en exposant par là-même ses origines historiques, qui sont elles-mêmes philosophiques.
Parce que certaines constructions nécessitent d’abord une déconstruction, nous allons voir ensemble le contexte d’une discipline moderne : les neurosciences. Afin d’établir un cadre éthique et pragmatique nous allons tout d’abord briser les Neuromythes qui subsistent aujourd’hui, non seulement auprès du grand public ou de certains professionnels, mais parfois auprès de la communauté scientifique elle-même.
La charge mentale, qui est l’ensemble des sollicitations du cerveau pendant l’exécution d’un travail, peut être stimulante au même titre que le stress ou devenir problématique à plusieurs niveaux que ce soit dans la sphère privée (conjoint/ enfant, amis, famille) ou la sphère professionnelle (collègues, hiérarchie, fournisseurs, clients).
Diego Torraca et Gustavo Sol échangent autour des émotions et des neurosciences : La classification des émotions au sein d’une culture est en elle-même problématique, dans le sens où nous nommons des concepts généraux, des affections qui sont d’ordre extrêmement intimes. Quand nous parlons de neuroscience, le problème est encore plus profond : nous tentons de traduire en numéros et graphiques des émotions singulières et complexes.
Les auteurs du numéro 6
1. ricardo alatorre 2. aurélien chapelain 3. loïc henry 4. emeline llorens cortes 5. hélène macaire 6. gustavo sol 7. diego torraca
La première partie s’attachera à décrire les erreurs et les imprécisions les plus fréquentes liées aux relations logiques ou mathématiques. Même des situations d’apparence basique peuvent induire chez la plupart des gens des fautes de logique menant à des conclusions non étayées – indépendamment de toute notion de « vérité ». La deuxième partie s’intéressera au rôle de ces erreurs dans le renforcement des croyances, qu’elles soient limitantes ou aidantes.