Marc Pettré Article de recherche, seconde publication le 13/12/2022 Durant mon parcours professionnel de 30 années, j’ai pris de plus en plus de responsabilités, d’abord en tant que manager d’équipe, puis de responsable de Business Unit et de Directeur Général, à ce jour en temps partagé. Dans le cadre de ma formation, dispensée par Linkup, avec […]
Étiquette : éthique
Le coaching apparaît comme un levier pour conduire l’individu dans une logique de résilience qui favorise la flexibilité intellectuelle et notre capacité à agir.
Dans cette contribution, dans le contexte d’une recherche de l’éthique appropriée à l’IA et en dépit du caractère apparemment iconoclaste de cette position, nous voulons examiner si et comment cette dernière peut (en dépit de ses limites actuelles) apporter à l’activité de coaching, définie comme un accompagnement ponctuel d’un individu ou d’un groupe pour permettre une prise de conscience, un changement de posture, pour amorcer et/ou mettre en œuvre un changement vers un objectif ciblé et/ou mieux traverser une situation difficile.
Qui demande et dans l’intérêt de qui ? Qui valide et dans quelle intention ? Pour obtenir quoi? Accepter de coacher en entreprise, c’est admettre une relation tripartite avec ses différents enjeux, ses pièges, et devoir conjuguer avec les attentes de chacun. Les angles morts du contrat triangulaire peuvent être nombreux. Après un premier éclairage sur le contexte de l’entreprise et ses jeux d’acteurs, nous nous interrogerons sur la place et le rôle du coach lors de cette contractualisation
De part sa posture singulière, parfois à mi-chemin entre le Conseil et la Formation classique, le ou la Coach doit se mobiliser de manière hollistique lorsqu’il ou elle accompagne ses clients : au niveau corporel, émotionnel et cognitif.
Le coaching est régulièrement critiqué par des chercheurs en sciences sociales, sociologues et psychologues notamment. L’écoute attentive de ces critiques donne des orientations intéressantes pour penser et pratiquer le coaching.
Présentation
Ce numéro spécial de la Revue Européenne de coaching, consacré à l’examen de l’éthique, de la morale et de la déontologie, a pour objectif de donner des clés de lecture et de compréhension afin de mieux cerner et discerner ce qui se cache derrière ces trois notions paradoxalement très utilisées mais jamais complètement définies.
Définir la place du coaching non pas là où il devrait être mais là où il est déjà, à partir de son rôle et de sa fonction utile, au-delà des querelles partisanes : telle est l’ambition de cet article.
Gabriel Hannes, coach professionnel, superviseur certifié programme ESQA, conférencier et président de l’EMCC France, a accepté de répondre aux questions de Linkup Coaching sur les enjeux à la fois globaux et spécifiques du Code de déontologie global (dénommé « Code » pour la suite de l’article) dont l’EMCC est signataire.
Interroger la responsabilité du coach, c’est premièrement prendre conscience de
nos obligations envers un métier. Ainsi, une lecture attentive du Code de
déontologie global de l’EMCC à travers l’examen d’exemples éclairants aide à
discerner les formes de responsabilité auxquelles le coach peut être confronté. Car si
le coach doit répondre de ses actions, il n’en demeure pas moins un citoyen comme
les autres.